Plaisir régressif ? Envie de voir du sang et des intestins balayer mon écran ? De rire sur des sujets habituellement tabous ? Toujours est-il que j'ai adoré cet épisode de reprise.

J'aime beaucoup ce côté road-trip, qui ajoute un dynamisme certain à l'intrigue (la scène avec "Come on Eileen", j'ai adoré !). Le tout est renforcé par un esprit tarantinesque sans doute complètement assumé, et qui fait plaisir à voir.

Etant donné le cliff de cet épisode, je suis très pressée de voir la suite.

(Par contre, ôtez-moi d'un doute : on a quitté 2 anges à la fin de la saison 1, pas un seul ?)

Alors là on se rapproche un peu de la bd dont c'est tiré, et ça commence à être bon. Je vais peut-être la suivre, cette saison 2...

C'est beaucoup plus gore que ce dont je me souvenais, et beaucoup plus fun.

L'intrigue de l'épisode est assez linéaire et il va vite falloir que la série introduise plus de personnages récurrents - et qu'on revoit les deux anges - mais en tant que reprise c'est amplement suffisant pour nous remettre dans le bain et nous donner envie de voir la suite.

Cette reprise confirme que la première saison n'aura été qu'une longue et parfois laborieuse introduction, heureusement sauvé par quelques coup d'éclats.

Maintenant le trio est sur la route (à la recherche de Dieu) et les choses (pas) sérieuses vont commencer.

Alors c'est du plaisir régressif, légèrement gâché par le côté très potache de l'ensemble (le massacre des flics) ou certaines références trop tape à l’œil (le début copié sur Mad Max I). On en arrive même à nous proposer de rire sur ce qui est en vérité très malsain (la fille dans la cage).

Mais bon Preacher est ainsi, une série qui fait dans la provocation grasse pour ce faire remarquer.

Comme un ado en fait.